Les moyens et la fin

[Traduction] Les moyens et la fin

(Traduction non-officielle de la publication de Gary L. Francione « Means and Ends » initialement parue sur Facebook)

La position abolitionniste maintient que les moyens mis en œuvre pour l’abolition doivent être cohérents avec la fin. Nous devons utiliser des moyens abolitionnistes pour un objectif abolitionniste. L’ « exploitation heureuse », le réductionnarisme, etc. ne sont pas des moyens abolitionnistes. Même en mettant de côté qu’il est absurde de suggérer que des moyens qui ne sont pas abolitionnistes puissent quasi magiquement mener à l’abolition, il est moralement inacceptable de promouvoir quelque forme d’exploitation animale que ce soit. Nous ne ferions jamais la promotion de la violation de droits humains fondamentaux dans le but de défendre ces mêmes droits humains fondamentaux. Le fait que nous procédions ainsi quand les animaux sont concernés est non seulement un non-sens en matière de logique – c’est, tout simplement, spéciste.

Le militantisme végane abolitionniste – un militantisme qui explique clairement qu’il est injuste d’utiliser les animaux en tant que ressources et qui requiert que nous ne mangions pas, ne portions pas, et n’utilisions pas les animaux nonhumains – est le seul moyen cohérent avec l’objectif d’abolir tout usage des animaux. Le seul moyen résultant en l’éradication de l’injustice de l’exploitation animale à un niveau social c’est d’éradiquer l’injustice dans nos existences individuelles et d’éduquer de façon créative et non-violente les autres à faire de même.

– Gary L. Francione

 

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