Des scientifiques sont parvenus à procéder à des modifications génétiques sur des cochons dans le but de les utiliser ensuite pour prélever des organes destinés aux humain-e-s.
C’est là où la notion de droits fondamentaux des animaux prend tout son sens. Nous ne faisons pas venir au monde des enfants humains parqués dans des prisons et génétiquement modifiés dans le but de prélever leurs organes et de les abattre. Pourtant faire ainsi usage des animaux nonhumains ne nous pose pas de problème particulier quand on invoque la nécessité de sauver des vies ou de vaincre la maladie.
Même si dans ce cas nous avons à faire avec un usage des animaux qui n’a pas le caractère futile de la plupart des utilisations que nous en faisons (gastronomie, mode, cosmétiques, divertissement…), la cohérence veut que si nous admettons que les animaux concernés par ces « dons » (totalement involontaires et imposés) sont des êtres sensibles et conscients – même si nous ne leur attribuons pas un degré similaire de sensibilité et conscience que celui que nous attribuons aux individus de notre propre espèce -, alors nous devons reconnaître que l’utilisation imposée de leur corps, leur mutilation et leur mise à mort sont contradictoires avec leur valeur morale, et ce même dans un but médical.
Reconnaître les droits fondamentaux des animaux, c’est leur garantir le droit de ne pas être utilisés comme des ressources, ni d’être la propriété d’autrui. C’est le seul moyen de permettre leur émancipation des mécanismes oppressifs mis en place par les humain-e-s. Et c’est le pivot de l’Approche Abolitionniste des droits des animaux.
~ My Vegan Heart and Soul
