RÉFLÉCHISSEZ À ÇA…

« Chacun·e de nous a besoin d’être un ou une activiste, ce qui signifie que chacun·e d’entre nous doit adopter le véganisme et puis essayer d’éduquer les autres sur le véganisme comme impératif moral. Devenir végane et éduquer les autres sur le véganisme en tant qu’impératif est la plus importante forme d’activisme dans laquelle vous pouvez vous engager.

Actuellement, le mouvement est dominé par des carriéristes qui font de l’ « activisme » pour vivre et par les personnes qui apportent une main d’œuvre gratuite à ces carriéristes. La particularité qui caractérise TOUS ces carriéristes « activistes » (et les personnes qui les suivent) est que tou-te-s propagent le welfarisme et/ou les campagnes ciblées. Iels ne font pas la promotion du véganisme en tant qu’impératif moral. Iels ne peuvent pas le faire car cela pourrait affecter négativement leurs levées de fonds. Iels se sont convaincu elleux-mêmes – et essaient de convaincre les autres – qu’être « efficace » signifie ne pas promouvoir le véganisme en tant qu’impératif moral.

« Nous avons besoin d’un mouvement populaire de véritables activistes qui, sans aucune équivoque, font la promotion de la justice pour les animaux et du véganisme en tant qu’impératif moral. L’autre option est ce qui existe présentement : une bande d’ « activistes » carriéristes qui bradent les intérêts des animaux et débitent des propos insensés expliquant que promouvoir l’injustice est la manière la plus « efficace » de garantir la justice. C’est comme dire que promouvoir une sorte de racisme « aimable » est la façon la plus « efficace » d’obtenir l’égalité. Nous comprendrions tou-te-s le non-sens réactionnaire d’une telle affirmation dans un contexte humain. Celleux d’entre nous qui croient dans les droits des animaux doivent se lever et être clair-e-s qu’il s’agit tout autant d’un non-sens réactionnaire dans le contexte non-humain. »

– Gary L. Francione

(Traduction libre et non-officielle d’une publication de Gary L- Francione sur Facebook)