(Traduction libre et non-officielle d’une publication de Gary L. Francione parue sur le réseau Facebook)
Sur le concept d’un positionnement « binaire » :
Je trouve cela étrange que tant d’ « animalistes » critiquent ma position comme « binaire ». Cette critique est habituellement émise quand j’énonce qu’une des organisations welfaristes fait la promotion d’un message pro-exploitation.
Il est vrai que je déclare et maintiens que soit l’on est végane, soit on participe directement à l’exploitation animale – et que cette dernière situation ne peut pas être justifiée moralement.
Mais n’avons nous pas la même vision « binaire » quand les droits fondamentaux humains sont concernés ? Par exemple, ne sommes-nous pas « binaires » sur les sujets de l’esclavage, du viol, de la maltraitance des enfants, et du meurtre ? Ne considérons-nous pas dans ces cas le positionnement « binaire » comme la *seule* position moralement acceptable ?
Une fois encore, il semble que beaucoup d’ « animalistes » ne paraissent pas comprendre le problème du spécisme – une forme de discrimination quand des cas similaires sont traités différemment sans avoir une bonne raison.
La *seule* distinction entre les situations humaines où nous pensons qu’être « binaire » est une vertu, et la situation impliquant des nonhumain-e-s, où nous pensons qu’être « binaire » est une mauvaise chose, c’est l’espèce. C’est réellement un cas d’école quant au spécisme d’une partie des « animalistes ».
~ Gary L. Francione

Il n’y a pas de troisième choix