Véganisme et non-violence

Le véganisme n’est pas suffisant pour mener une vie non-violente. Mais il est nécessaire.

(nouvelle publication d’un billet initialement diffusé en version française sur fr.abolitionistapproach.com)

Si le principe de non-violence signifie quelque chose, c’est bien que l’on ne peut justifier nul meurtre ou souffrance infligé pour des raisons si évidemment frivoles que le sont le plaisir, le divertissement ou le confort. Et faire quelque chose, qui n’est pas justifiable d’un point de vue moral, « avec compassion », ne change rien au fait que c’est moralement injustifiable.

Quand vous décidez ce que vous voulez manger, porter ou utiliser, vous n’agissez pas sous l’emprise d’une compulsion quelconque. Vous satisfaites simplement le plaisir de votre palais, votre sens de la mode, etc., vous vous autorisez à faire ce qui nuit aux intérêts d’un autre être sentient.

Par conséquent, si vous souscrivez au principe de non-violence sans être végane, vous devez réfléchir à ce qui est incontestablement, de votre part, une grave inconséquence.

~ Gary L. Francione

« Si vous n’êtes pas végane, devenez-le. C’est vraiment facile. C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons. C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons a la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie. Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire. Nous disons tous que nous rejetons la violence. Alors prenons au sérieux ce que nous disons. Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commentant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps. »

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Principe 6 de l’Approche Abolitionniste

L’Approche Abolitionniste promeut la non-violence parce qu’elle voit dans le mouvement pour les droits des animaux une extension du mouvement pour la paix incluant les intérêts des animaux nonhumains. De plus, étant donné que la plupart des gens participent à l’exploitation animale, il n’y a pas de distinction rationnelle à faire entre les exploiteurs dans le but de justifier la violence. Finalement, parce que l’exploitation est omniprésente, la violence ne peut être considérée que comme une réaction pathologique due à une situation considérée comme normale. La seule véritable option est, sur le plan individuel, d’adopter le véganisme en tant qu’impératif moral et, sur le plan collectif, de s’engager dans une action d’éducation végane créative et non-violente suivant la position abolitionniste.

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