Le véganisme est un impératif moral fondamental

L’Approche Abolitionniste considère le véganisme comme un impératif moral : si les animaux ont une importance morale, nous sommes obligé-e-s de cesser de les manger, de les porter et de les utiliser. Devenir végane n’est pas une option, c’est un impératif fondamental.

Le véganisme n’est pas seulement une question de régime alimentaire ; il s’agit d’un engagement moral et politique pour l’abolition et qui concerne non seulement les aliments, mais aussi les vêtements et les autres produits, ainsi que les actions et les comportements personnels.

Nous n’avons aucune justification éthique pour utiliser les nonhumains pour nos propres fins. De plus, tant que les animaux seront la propriété des humains, les standards de bien-être animal ne pourront pas offrir une protection adéquate aux intérêts des animaux et ne seront hélas qu’un moyen efficace de maintenir l’exploitation animale tout en donnant bonne consciense . Tous les êtres sentients devraient avoir au moins un droit – le droit de ne pas être traité comme une propriété.

Si nous considérons que les animaux ont le droit de vivre sans être utilisés, exploités, torturés ou tués, alors la cohérence veut que nous mettions en accord nos convictions et notre action, et que nous devenions végane.

C’est pourquoi, en tant qu’abolitionniste, nous fondons notre engagement quotidien pour la justice et la non-violence sur les 6 principes fondamentaux de l’Approche Abolitionniste :

  1. Les abolitionnistes maintiennent que tous les êtres sentients, humains ou nonhumains,  ont un droit – le droits fondamental de ne pas être traités comme la propriété d’autrui.
  2. Les abolitionnistes maintiennent que notre reconnaissance de ce droit fondamental signifie que nous devons abolir, et non simplement réguler , l’exploitation animale institutionnalisée, et que les abolitionnistes ne devraient pas soutenir les campagnes welfaristes ni les campagnes ciblées.
  3. Les abolitionnistes maintiennent que le véganisme est un impératif moral fondamental et que l’éducation végane créative et non-violente doit être la pierre angulaire d’un militantisme rationnel pour les droits des animaux.
  4. L’Approche Abolitionniste lie le statut moral des nonhumains à la seule sentience et à aucune autre caractéristique cognitive ; tous les êtres sentients sont égaux dans le fait de ne pas être utilisés comme des ressources.
  5. Les abolitionnistes rejettent toute forme de discrimination humaine, ceci incluant le racisme, le sexisme, l’hétérosexisme, l’âgisme, le capacitisme et le classisme – tout autant qu’iels rejettent le spécisme.
  6. Les abolitionnistes reconnaissent le principe de non-violence en tant que principe fondamental du mouvement pour les droits des animaux.

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Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

Le monde est végane ! Si vous le voulez.

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« Les droits des animaux ne sont pas plus une question d’opinion que toute autre question morale. »

~ Gary L. Francione

 

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