(traduction libre de l’appel d’une amie, diffusé sur les réseaux sociaux)
« Souvent, lorsque je rencontre des amis et des membres de ma famille, nous discutons de nos joies, de nos peines, de sujets d’intérêt commun, de ce qui se passe dans nos cercles. Nous le faisons en utilisant nos valeurs communes concernant ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est bien ou mal.
Nous sommes tou-te-s d’accord sur le fait que c’est mal de nuire aux autres. Le viol, c’est mal, la maltraitance des enfants et l’inceste, le vol, c’est mal, frapper les vulnérables et les innocent-e-s, tuer les autres, c’est mal. Le principe semble sain. Justice et coexistence pacifique pour tous. Pourquoi ne serions-nous pas d’accord avec ça ?
Cependant, il s’agit SEULEMENT d’une union apparente d’idées entre moi et les autres. Le problème que j’éprouve est que ce système de valeurs n’est réservé qu’à un groupe restreint de personnes.
Vous voyez, pour la majorité, ces valeurs morales partagées ne s’appliquent qu’à l’espèce humaine. Essayez de suggérer que notre utilisation actuelle des animaux est barbare, injustifiée et immorale, et il y a un désaccord immédiat.
Mais attendez, avons-nous besoin de manger des animaux ou des produits d’origine animale pour survivre ? Non.
Avons-nous besoin de porter du cuir, de la laine, de la fourrure, etc. ? Non.
Avons-nous besoin de zoos, de corridas, de combats de chiens, etc. ? Non.
Avons-nous besoin d’élever et exploiter des milliards d’animaux torturés et effrayés, et de les tuer dans des abattoirs spécialement conçus à cet effet ? Non.
Avons-nous besoin du lait des vaches qui ont été fécondées de force, puis dont les bébés ont été tués ou vendus dans l’industrie laitière ? Non.
Avons-nous besoin de chasser et pêcher pour nous divertir ? NON, nous n’en avons pas besoin.
Alors pourquoi nous livrons-nous à ces actes tout à la fois immoraux et injustes ? Le spécisme ne peut pas être une excuse pour nos actions non civilisées. « Les animaux sont savoureux », ce n’est pas une justification pour notre utilisation des animaux. C’EST MAL. Nous devons cesser de participer à cela dès aujourd’hui en devenant véganes.
La majorité n’est pas toujours le bon courant à suivre. Nous devons penser par nous-mêmes et prendre conscience de ce que nous soutenons. Bien qu’il soit réconfortant d’être accepté-e dans un groupe, il y a de nombreuses raisons d’avoir le courage de se démarquer pour soutenir les animaux, qui n’ont ni voix et ni espoir, sauf nous ! »
~ A.M.