(Traduction libre et non-officielle d’une publication du professeur Gary L. Francione diffusée sur le réseau social Facebook)
La domestication représente l’expression ultime de l’anthropocentrisme en ce sens que nous avons, par le biais de l’élevage sélectif et d’autres manipulations, créé des animaux qui sont complètement et perpétuellement dépendants de nous et n’ont aucune indépendance. Nous les avons élevés pour qu’ils soient des ressources et pour qu’ils possèdent les caractéristiques qui facilitent leur utilisation en tant que ressources.
Les animaux domestiques dépendent de nous pour savoir s’ils mangent ou s’ils ont de l’eau, où et quand ils font leurs besoins, quand ils dorment, s’ils font de l’exercice, etc. Contrairement aux enfants humains qui, sauf dans des cas exceptionnels, deviendront des membres indépendants et actifs de la société humaine, les animaux domestiques ne font pas partie du monde non humain et ne font pas non plus partie intégrante de notre monde. Ils restent à jamais dans un espace de vulnérabilité, dépendants de nous pour tout ce qui les concerne.
Les abolitionnistes soutiennent que la domestication ne peut être justifiée moralement.
~ Gary L. Francione
