Un reproche couramment rencontré vis-à-vis du véganisme serait que la consommation de produits à base de soja faite par les véganes serait une cause importante de déforestation. Et ainsi, la revendication des véganes d’un mode de consommation permettant d’utiliser moins de ressources serait nulle et non-avenue au vu de la responsabilité de ces mêmes véganes dans l’accroissement de la déforestation et donc de la crise climatique et de la chute de la bio-diversité.

Cela est totalement faux !

Dans la réalité (et non dans le monde fantasmé des anti-véganes), 77 % de la production mondiale de soja est destinée à la filière de l’élevage.

Dans la réalité, seulement 19 % de la production mondiale de soja est destinée à l’alimentation humaine. Et les 2 tiers de cette production vont à la fabrication d’huile.

Dans la réalité, et pour se concentrer sur le cas de l’Europe, c’est 87 % de la production (importations comprises) de soja qui est destinée à la filière de l’élevage en Europe.

Dans la réalité, prendre la responsabilité de modifier notre comportement pour participer le moins possible à ce désastre c’est évidemment stopper notre consommation de produits animaux, puisque l’élevage est à l’origine de l’immense majorité de la production de soja et de son impact sur les forêts et la bio-diversité.

Et au-delà de l’écologie et de notre considération envers les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique, n’oublions pas ce qui fait la base même du véganisme, les droits des animaux :

« Il existe de nombreux arguments en faveur des droits des animaux. En voici un très simple : si vous pouvez vivre une vie saine sans tuer un autre être sentient – un être qui accorde de la valeur à sa vie -, n’est-ce pas la bonne chose à faire ? » (citation de Gary L. francione)

~ My Vegan Heart and Soul